Les qualités d’une fenêtre en matière d’isolation thermique et phonique dépendent de son vitrage et de l’étanchéité de ses joints. Avec les années, ceux-ci se dessèchent et s’altèrent pour devenir poreux laissant passer le froid ou la chaleur. Si vous devez changer ou rénover vos fenêtres en bois ou PVC, vérifier leur état et leur composition s’avère une mesure utile avant la mise en oeuvre du chantier. Ces conseils restent valables si la menuiserie est au nu de la façade ou pas.
Trouver un joint facile à poser
Plusieurs types de joints existent pour calfeutrer des huisseries en bois ou PVC.
Si vous entreprenez de les rénover par vous même, le joint en mousse est le moins onéreux et plus simple à poser. Cependant, il s’use rapidement avec la fermeture répétée des fenêtres et vous devrez le changer au bout d’un an.
Le joint en caoutchouc est plus résistant et donne une meilleure étanchéité thermique et phonique. Autocollant, il se met en place aussi facilement que celui en mousse.
Le joint en silicone est plus performant que les précédents. Il calfeutre mieux les ouverture. Parfaitement étanche à l’eau sa pose, plus technique, requiert un pistolet.
Enfin, le joint plastique en V est ainsi appelé à cause de sa forme une fois plié. Il est constitué d’une partie fixe collée et d’une partie mobile relevable pour boucher le jeu entre le dormant et l’ouvrant de l'ouverture.
Pour poser un joint autocollant en mousse ou en caoutchouc sur le dormant, il faut déjà savoir comment bien nettoyer une fenêtre en PVC. Il est recommandé de passer un chiffon imbibé de dégraissant sur l’ensemble du châssis. Une fois propre et sec, commencez par le haut du cadre puis enlevez au fur et à mesure la protection de la bande isolante en respectant bien le niveau de la pose. Arrivé à l’angle opposé, coupez celle-ci puis répétez l’opération autant de fois que nécessaire.
Joint en silicone et métallique : performant mais plus délicat à poser
Pour un joint en silicone, il faut employer un pistolet et commencez par le recouvrir d’un film plastique en enlevant le surplus de silicone avec une spatule. Une fois l’opération terminée, fermez la fenêtre et attendez 24 h.
Il existe également un joint métallique très résistant, mais plus compliqué à poser le long des huisseries. Vendu en rouleau, il fonctionne sur le principe du ressort. Il se compose de deux parties. La première est fixe ; elle se cloue à intervalle régulier dans la feuillure avec des pointes à têtes plates ou sur le battant. Il faut ensuite relever la partie mobile selon l’angle d’ouverture souhaitée. Très apprécié des vitriers, ce joint n’est pas commode à trouver dans le commerce.
Quel que soit celui que vous choisirez pour vos huisseries, veillez à ce qu’il soit bien posé pour conserver à vos fenêtres leurs qualités thermiques et phoniques de votre intérieur.
Est-ce une solution efficace ?
Soyons clairs, si vous devez rajouter un joint pour améliorer l'étanchéité de vos menuiseries, c'est qu'elles sont anciennes, ne ferment plus très bien et n'ont plus la fonction isolante qu'elles devraient avoir. Cet artifice permet de retarder un peu le remplacement des huisseries mais ce sont des travaux que vous devrez forcément envisager prochainement. Vous ferez ainsi de sensibles économies de chauffages tout en améliorant le confort intérieur, avec par exemple une abscence d'humidité.
Bien entendu cela n'est valable que si vos menuiseries ouvrent sur l'extérieur, si vous avez une fenêtre dans une cloison intérieure ou encore une fenêtre dans une cloison placo, ces dernières sont moins soumises aux contraintes climatiques et leur durée de vie est sérieusement augmentée.